Qui sommes-nous ?

Historique

Le Réseau Régional de Recherche (R3) sur l’Eau découle de la volonté de la région Nouvelle-Aquitaine de structurer la recherche et la société autour de diverses questions fondamentales qui déterminent l’existence du territoire. Parmi celles-ci, les problématiques environnementales ont mené à la création de 6 Réseaux, dont Naïades

Cette initiative est menée depuis 2018 mais le Réseau Naïades n’est réellement actif que depuis début 2022 et est actuellement dans sa « phase d’amorçage » jusqu’en juillet 2023.

Contexte

Face à un nombre croissant de problématiques liées à l’eau en Nouvelle-Aquitaine, de la goutte d’eau qui suit son chemin de la montagne à l’océan, en passant par les fleuves et rivières, les nappes souterraines et les eaux de transition, le réseau Naïades s’est créé pour regrouper les laboratoires et leurs chercheurs mais aussi les acteurs du monde socio-professionnel néo-aquitains travaillant autour de ces questions.  Qu’ils soient rattachés à une université, faisant partie du privé, du public, ou faisant partie de la société civile, tous ces acteurs permettent de proposer des solutions différentes et complémentaires à des préoccupations communes qui touchent indifféremment tous les membres de la société. 

Ces problématiques sont variées, souvent entremêlées et ne s’arrêtent pas seulement à un seul domaine scientifique ou d’expertise précis. D’où l’importance de faire en sorte qu’un dialogue existe entre les divers acteurs qui parfois travaillent sur la même question sans se connaître mutuellement, qu’ils soient issus d’un monde sociétal différent voire du même. 

Pour cela, l’ambition première de Naïades est de créer un lieu commun de diffusion de savoirs en présentant un annuaire le plus complet possible des acteurs existants, en relayant ce qui a déjà été produit, en organisant des conférences, etc. Cette diffusion, bien qu’elle soit importante et cruciale, n’est pas une finalité en soi mais a pour but à plus ou moins long terme de découler sur de la production de savoirs par des projets de recherche , des partenariats et donc à l’émergence de nouvelles solutions aux problèmes existants ou futurs et à l’application de celles-ci.

 

État des lieux

On cherchera ici à faire un état des lieux à la fois du Réseau mais aussi, sans faire une liste exhaustive, des problématiques liées à l’eau en Nouvelle-Aquitaine.

Naïades est composé d’un coordinateur, d’un chargé de mission et d’un comité de pilotage composé de 10 autres chercheurs (voir ici). Ces derniers, au-delà de représenter leur laboratoire et établissement, servent de relais entre le coordinateur, chargé de mission et leur site respectif où coexistent différents laboratoires et scientifiques.

Ces chercheurs sont répartis sur les cinq sites principaux retenus où ils sont affiliés par leurs établissements respectifs; à savoir : Bordeaux, Poitiers, Limoges, La Rochelle et Pau.

Le Réseau compte actuellement plus de 40 laboratoires répartis sur ces 5 sites comprenant plus de 150 chercheurs. Vous pourrez trouver ceux-ci dans l’Annuaire.

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Problématiques

Comme vu précédemment, le Réseau Naïades émerge d’une volonté de structurer la recherche et la société autour des principales questions qui touchent la région et ses acteurs. Cela part notamment du constat qu’à fait le Comité Scientifique Régional Acclimaterra depuis une dizaine d’années à travers ses divers cahiers thématiques et rapports sur le changement climatique et ses impacts sur le territoire et au-delà. De ces études ressortent de nouvelles problématiques d’où la nécessité de faire converger et coopérer tous les acteurs autour de questions environnementales communes telles que, par exemple, pour Naïades : Quelles eaux voulons-nous pour notre futur ? Cela concerne aussi bien la qualité que la quantité de l’eau, qu’elle soit consommée ou non.

On observe par la formulation que l’eau est multiple et que sa conception, autant que les formes qu’elle prend, est complexe et doit être considérée et étudiée comme telle. De même que pour les acteurs et domaines d’expertise qu’elle implique et rassemble, l’eau ; ou plutôt les eaux ; ne s’arrêtent pas à un questionnement ou enjeu particulier et unique. On retrouve, par exemple,  des questionnements autour de l’eau et sa gestion,  de sa gouvernance, de ses infrastructures, de son lien avec la santé, avec les écosystèmes et la biodiversité, de son intégration dans une économie circulaire,  etc..

Ces problématiques ne peuvent et ne doivent pas être comprises hors contexte et hors sol, au contraire. Elles doivent s’inscrire en lien avec les spécificités et enjeux liés au territoire néo-aquitain desquels elles découlent logiquement. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment le grand littoral atlantique comprenant ses baies, îles et son estuaire ; les zones humides, lacustres et littorales ; les bassins versants hydrographiques et systèmes hydrogéologiques ; la diversité des sociaux-écosystèmes : de la montagne à l’océan, des villes aux campagnes, des petites aux très grandes retenues ; la grande vulnérabilité au changement climatique et en particulier au regard des enjeux liés à l’eau comme les sécheresses,  la variabilité des précipitations, les inondations, l’épuisement des eaux souterraines, les déficits en humidité des sols ; etc.. S’ajoute enfin la recherche et son large spectre disciplinaire pour compléter le prisme de cette approche croisée. Cela concerne aussi bien la biologie que la chimie, le droit, l’économie, la géographie, la physique, l’hydrologie et hydrogéologie, la santé,  la sociologie, les sciences pour l’ingénieur, etc.

Pour répondre aux défis actuels et futurs du territoire il semble alors vital de regrouper tous les acteurs autour de ces questionnements communs qui auront au moins autant voire plus d’impact aujourd’hui que pour les générations futures.